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Au Café des Libertés il y a des vieux, des jeunes, des enfants, bref il y a de tous les âges.
Certains portent un masque, d'autres pas.
Certains sont vaccinés, d'autres pas.
Certains hésitent à se faire vacciner, d'autres pas.
Certains ont des convictions et des opinions claires, d'autres doutent et se posent des questions.
Chacun trouve au Café des Libertés une liberté d'être, une opportunité de retrouver du lien social, une opportunité de discuter de la situation actuelle.
Car la démocratie se construit aussi par le dialogue, l'échange d'opinions, la pluralité et le respect.
Au Café des Libertés on discute, on rit, on chante, on danse, on critique, on s'exaspère, on pique-nique, on refait le monde...
Ce qui exaspère certains d'entre-nous c'est le discours infantilisant et culpabilisant de ce gouvernement.
Ce qui révolte certains d'entre nous c'est le port du masque obligatoire pour les enfants à l'école, au collège et au lycée.
Ce que certains d'entre nous ne supportent plus c'est la logorrhée gouvernementale, les protocoles sanitaires, les restrictions de déplacement et de rassemblement, le couvre-feu.
Le confinement, le port du masque et la vaccination nous sortiront-ils de cette crise COVID ?
Le corps médical et les scientifiques ne sont pas unanimes, loin de là.
Alors notre but n'est pas de rester vivant sous une dictature sanitaire, mais de rester humain.
Partout en France il y a des cafés des libertés. Mais nous ne nous connaissons pas !
Nous souhaitons nous mettre en réseau et partager nos expériences.
Contactez-nous ! Rencontrons-nous ! Faisons connaissance !
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Ce lundi le Café des Libertés a encore eu lieu au jardin des Cordeliers.
Le réseau SOLARIS (https://solaris-france.org) nous a été présenté. Et un groupe de travail de REINFOCOVID s'est réuni.
Dans les diverses tablées, les discussions ont principalement porté sur les effets secondaires des vaccins (notamment les problèmes de plus en plus fréquents de menstruation chez les jeunes femmes vaccinées), sur le port du masque à l'école, et bien-sûr sur le pass-sanitaire.
Ces discussions sur ces affreux sujets ont aussi été suivies de belles discussions sur le monde de demain en construction !
Voulez-vous le construire avec nous ? Venez avec votre pic-nic pour papoter !
Ils ont eu lieu, mais aucune preuve numérique n'est disponible. Est-ce si terrible d'exister en vrai mais pas sur le net ?
Ce lundi le Café des Libertés a été annulé en raison d'une météo épouvantable annoncée : pluie, orage et grêle !
Ateliers ouverts.
Merci également à l'atelier prise de sens de redonner du sens aux mots dans cette période Orwellienne.
Merci aux personnes qui œuvrent tous les jours pour faire de cette lutte une aventure fraternelle.
Le cafe des Libertés souhaite soutenir des parents suite au décès de leur fille : Sofia BENHARIRA survenu mardi 21 septembre 2021 à Aix-en-Provence. 17 ans, suite à la vaccination au Pfizer. Étudiante au Lycée Valabre de Luynes-Gardanne (13) à Aix-en-Provence est décédée le 21 septembre, 7 jours après avoir reçu l'injection pfizer. 2 crises cardiaques + 1 thrombose.
En accord avec ses proches : Une minute de silence à 16h00 aux Jardins des Cordeliers ainsi qu’un lâcher de ballons avec vos petits mots accrochés. Nous avons mis à disposition une cagnotte pour une solidarité financière pour le règlement des obsèques.
Ce lundi le Café des Libertés s'est tenu aux Couvent des Cordeliers. Nous étions moins nombreux que la semaine dernière, mais si la quantité n'y était pas, la qualité y était !
Les discussions ont beaucoup tourné autour de la video avec Louis Fouché et du (très possiblement fake) tweet du président de la République annonçant la vaccination obligatoire des enfants pour la prochaine rentrée scolaire.
Fi de cette nouvelle affolante, ce qui compte c'est le futur que nous sommes en train de construire et qui s'articule autour de trois idées : solidarité, résilience et autonomie.
Les photos arrivent bientôt.
Ce lundi le maire de Forcalquier avait été invité à prendre la parole au Café des Libertés afin d'ouvrir un espace de communication.
Cela aurait été une belle occasion d'échanger nos points de vue sur cette situation sanitaire absurde et les restrictions de nos libertés.
Mais notre invitation fut cordialement déclinée. Les administrés Forcalquierains tout à leur déception réitèrent, par ce mot, leur invitation pour les lundis suivants.
Comme d'habitude une vingtaine de gendarmes était mobilisée autour du couvent des Cordeliers pour "veiller à la sécurité des citoyens" et au respect des gestes barrières.
Notons à l'opposé que le marché était "saturé", les gens se croisant, se frottant et faisant la queue bien serrés aux stands... Une situation comparable à une heure de pointe dans le metro parisien.
Toutes les terrasses des restaurants étaient pleines à craquer, dans le respect des distances de sécurité de 15-20cm entre chacun.
Le centre de vaccination dans la mairie fut délaissé au profit des stands de fromages, d'huiles essentielles, d'objets en olivier etc...
La vie estivale reprend son cours à Forcalquier.
Deux jours avant, le samedi 22 mai, à Marseille, l'équipe du Café des Libertés rencontrait Maître Carlo Brusa, Madame Martine Wonner et ils discutèrent de la situation ubuesque à Forcalquier :
Video Marseille - Me Brusa - Mme Wonner
« Quand on va droit dans le mur, on s’arrête pour pique-niquer » pouvait-on lire sur une des pancartes accrochée au café des libertés ce lundi.
Et si en effet, on s’arrêtait pour respirer un coup ?
Qu’est-ce qu’il se passe à Forcalquier pour qu’il y ait autant de gendarmes mobilisés ? Des voleurs, des casseurs, des terroristes, des bandits ?
Rien de tout cela.
Il y a seulement un regroupement de personnes qui veulent vivre, qui se retrouvent en plein air pour apprécier un bon pique-nique et écouter ou faire de la musique.
Contre l’état d’urgence sanitaire, ils ont déclaré l’état d’urgence sociale et culturelle et c’est simplement pour le partage, la joie, la vie en somme, qu’ils sont là. Car les échanges sont essentiels à l’humain, et tous ceux qui ont fait les frais de l’isolement dû aux confinements successifs le savent bien.
On le sait aujourd’hui, le risque de contamination en plein air est minime, et d’ailleurs depuis quinze semaines que cela dure, il n’y a aucun cluster à déplorer. On a défini comme « à risque » toute personne au dessus de soixante-cinq ans, sans leur demander leur avis, pourtant au café des libertés, les « vieux de la vieille» sont présents et ce ne sont certainement pas eux qui se laisseront enfermer. Ils sont là qui dansent, qui chantent, qui rient, qui sont beaux, qui font tous ce qu’il faut pour cultiver la joie. Et la joie, c’est bon pour la santé mentale et physique. Car des vieux qui se sont laissés mourir de solitude, qui va en parler ? Et de ceux qui sont à bout de souffle derrière leur petit masque, même quand il n’y a personne, même quand ils montent une côte, juste parce qu’ils ont peur de l’amende ? Ou des enfants qui doivent rester concentrés sur leur chaise avec un masque sur la figure toute la journée jusque dans la cour de récrée ? Et des tout petits enfants qui découvrent le monde en même temps que cette folie des adultes ? De cela on ne parle pas. On préfère pointer du doigts ceux qui veulent rester humains, ceux qui ne veulent pas que notre société ne devienne celle de la peur et de la méfiance.
Car si on s’arrête deux minutes pour respirer avant d’aller dans le mur, on peut se rendre compte de l’absurdité de la situation, où l’on mobilise semaine après semaine des dizaines de gendarmes pour punir des gens qui pique-niquent en plein air, pour prendre des photos d'eux au cas où ce seraient de dangereux multi-récidivistes, alors qu’il y a certainement mieux à faire ailleurs.
Cette semaine, le beau temps était au rendez-vous, il y a eu des câlins, des chants, des danses, un stand de massage (pour évacuer la pression), un stand de contestation des amendes (pour évacuer l’oppression). Il y a eu des chanteurs, et même des mini-chanteurs qui sont venus au micro interpréter leurs propres chansons écrites avec leur parents, un accordéon, une guitare, des percussions, un violoncelle, une clarinette, et de beaux textes écrits avec le cœur. Bravo à tous ceux qui, par leur présence, permettent à ce mouvement d’exister.
La pluie aura eu raison cette semaine du café des libertés, mais ce n’est que partie remise.
Trois voitures de gendarmes gardent la place de la librairie la Carline, et les barrières ont été installées comme à l’accoutumée. Sous la pluie battante quelques gendarmes veillent au grain, mais personne ne vient.
C’est un triste spectacle pour les quelques touristes qui viennent visiter Forcalquier et découvrent la librairie du village barricadée et gardée.
Ce vendredi vers 17h une marmite de potion magique avait été préparée pour les gauloises et les gaulois de Forcalquier.
L'orgie s'est déroulée place Pierre Magnan devant la Carline.
Obelix a eu droit à une petite cuiller de soupe. Toute petite cuiller.
Le lundi qui a suivi le procès de Merlin, le café des libertés s’est tenu encore une fois dans le jardin du couvent des Cordeliers. Ce lieu agréable est propice à la détente, et à la multiplication des activités proposées. En effet, chacun est libre de proposer quand il le souhaite de nouveaux moyens d’échanges. Nous avons vu au fil des semaines différentes activités proposées : ateliers maquillage, créations de pancartes, récupération et don de vêtements, ateliers massages, contes, danse… n’hésitez pas à proposer vos idées.
Comme toujours l’atelier cirque était présent et chacun pouvait s’essayer au jonglage avec des quilles, des assiettes ou un diabolo, aux bolas, ou devenir équilibriste sur une boule ou le long d’une sangle tendue entre deux arbres (slackline).
La scène ouverte, qui comme son nom l’indique est ouverte à tous, permet à tous ceux qui le souhaitent de venir s’exprimer. On y entend des discours, des poèmes dit avec ou sans musique, des histoires, des bœufs entre musiciens, des créations originales écrites ou improvisées, des contes et des chansons.
Les photographes et vidéastes présents captent ces moments de partage et de joie et répondent toujours à l’appel.
Cette semaine sur les pancartes on pouvait lire « Retrait des lois liberticides », « des lits pas des délits », ou encore « Les sanctions de la désobéissance sont moins à craindre que les conséquences de la soumission ». La plupart des participants aux cafés des libertés ont en effet pour la plupart déjà reçu une voire plusieurs amendes pour non port de masque et rassemblement illégal, certains en cumulent plus de cinq. Comme le décret sur le port du masque reste soumis à l’interprétation de l’agent et à sa subjectivité, certaines personnes se sont vues verbalisées parce que leur masque leur tombait du nez ou parce qu’il était dans un tissu jugé non-conforme, ou encore on a vu des amendes (lors du carnaval de Pâques) pour non-port de masque ET dissimulation du visage sur l’espace public (masque de carnaval).
Malheureusement, et c’est tout l’enjeu du procès de Merlin, les décrets qui imposent le port du masque et interdisent les rassemblements seraient possiblement anticonstitutionnels. Les personnes ayant reçu des amendes ont collectivement décidé de contester ces contraventions en s’appuyant sur le travail des avocats du site reaction19.fr.
Le bureau des contestations, présent sur le site du café des libertés, a ainsi vu le jour pour aider ceux qui le souhaitent dans cette démarche. Il suffit de venir avec son amende et quelqu’un vous indiquera la marche à suivre.
Un stand dédié à l’information sur le covid avec Reinfocovid avait également été installé, et permet à chacun de venir chercher des informations et des sources à ces informations.
Lors de ce café des libertés enfin, le nombre de gendarmes était moins important que les fois précédentes (une vingtaine à peine) pour une centaine de personnes rassemblées. Ils ont toutefois verbalisé ceux qui passaient sans masques et relevé les identités. Les gendarmes prennent des photos aussi. Certaines personnes ont eu la surprise de trouver le lendemain ou le surlendemain une amende dans leur boite à lettres. Le hic, c’est qu’il ne s’agissait pas d’un non port de masque de la veille. Sur le document, la verbalisation était datée du 19/04, soit deux semaines plus tôt, mais le plus fort était que ces amendes ont été éditées seulement le 29/04 soit dix jours après avoir été constatées. Ces amendes sont dressées sur photo-identifications, car les personnes qui les ont reçues n’ont pas été avisées par un agent qu’elles seraient verbalisées.
15h37 Video devant le tribunal : on chante, on danse, on papote
Retrouvez le live de Hogo sur face de bouc: www.facebook.com/jhogrelius
13h40 Interview de Merlin avec La Provence
13h30 Interview de Merlin (tronquée au début...désolé)
Ce lundi aurait dû se tenir le 13ème café des libertés à Forcalquier, mais, ce que les gendarmes n’ont apparemment pas su, c’est qu’il avait été déplacé au lendemain à Digne-les-Bains devant le tribunal où se tenait le procès de Merlin.
Pour cause, la demande de déclaration du café des libertés pour le lundi à Forcalquier avait été refusée par la préfecture, et même interdite à la demande de la mairie.
Tandis que la demande de déclaration d’une manifestation devant le tribunal de Digne le lendemain avait été acceptée par la préfecture.
Le café des libertés s’est donc naturellement déplacé à Digne-les-bains le lendemain, pour soutenir Merlin et se réunir comme toujours dans la joie. D’une pierre deux coups, le 13ème café des libertés s’était transformé en « Tribunal des libertés. »
C’est donc une manifestation de gendarmes seulement qui a eu lieu lundi 26 avril à Forcalquier.
12ème café des libertés.
Le café des libertés s’est tenu ce 19 avril dans le jardin du couvent des Cordeliers, entre 12h et 15h. Le beau temps au rendez-vous, chacun a pu s’installer à table, ou dans l’herbe pour déguster des plats souvent achetés sur le marché ou dans les commerces de Forcalquier. Parmi les musiciens présents, il y avait le groupe O’Makaï venu pour un petit concert, mais aussi des enfants qui ont chanté les chansons qu'ils avaient écrites avec leurs parents. Il y a eu des poèmes, des textes, des chansons et beaucoup de bonne humeur. La présence de la gendarmerie, beaucoup moins impressionnante que ces dernières semaines, a permis une ambiance largement plus détendue.
Nouveauté pour ce café des libertés : une table était dédiée à la contestation des amendes reçues. Chacun pouvait s’y présenter pour que lui soit expliquée la marche à suivre.
De plus, avant que le café des libertés ne commence, les gendarmes ont été informés par les citoyens de la décision du Tribunal Administratif d’Ariège concernant l’arrêté préfectoral rendant le port du masque obligatoire.
Celui-ci ayant été jugé illégal, tout agent de l’État qui imposerait cet ordre rentrerait lui-même dans l’illégalité, par infraction à la loi 83-634 du 13 juillet 1983 interdisant aux agents de l’État de répondre à un ordre illégal. Tous les agents, qui se doivent de communiquer leur numéro de matricule professionnel sur demande des citoyens, pourraient alors s’exposer à des poursuites.
Pour cette raison, les gendarmes présents ont pris la décision de ne pas verbaliser les participants de ce café des libertés.
Un appel pédagogique à la désobéissance des forces de l'ordre (voir la video) face à l'illégalité des ordres qu'on leur demande d'appliquer a été diffusé sur un écran géant à l'entrée des Cordeliers, là où était postée la majorité du dispositif répressif mis en place.
Mais il ne travaillent pas tous ces gens ?
Au café des libertés, il y a des gens qui viennent manger entre midi et deux avant de reprendre leur travail, il y a des gens qui ne travaillent pas le lundi parce qu’ils travaillent déjà le samedi, il y a des commerçants qui travaillent sur les marchés, des mamans au foyer, il y a des étudiants qui ne peuvent plus étudier dans de bonnes conditions, il y a des artistes qui n’ont plus de salles où jouer, il y a des personnes qui travaillent la terre et font une pause pour déjeuner, des professeurs qui parfois n’ont pas cours le lundi matin, des retraités, des personnes qui sont en profession libérale à leur compte et qui peuvent aménager leurs horaires, des saisonniers, des gens qui ne travaillent que le matin mais qui commencent leur journée à 5h, des commerçants dont le magasin est fermé, des personnes qui font du bénévolat, des personnes en vacances, d’autre au chômage, et parfois, au chômage technique, et puis aussi des enfants.
La "brigade des pruniers" a été mise en place afin de protéger les participants de la verbalisation massive effectuée à leur encontre
(parfois 4 PV consécutifs pour le même individu au même rassemblement).
Ainsi un "concours de prunes" s'est déroulé ce lundi 19 avril, une réponse absurde à une situation absurde.
Le matin, avant le début du Café des Libertés, les forces de l'ordre présentes ont été averties de leur responsabilité dans l'application d'un ordre illégal et
leur RIO a été simultanément enregistré.
Cette démarche a abouti à ce qu'aucune verbalisation ne soit prononcée pour non-port du masque à l'occasion de cet événement.
Une sacrée victoire pour nos droits fondamentaux.
La brigade des pruniers a également fourni des masques FFP2 aux participants fragiles ou sensibles au fait de contracter la maladie afin de prendre en compte cette peur légitime et afin qu'ils puissent également lutter pour leurs droits.
Les gendarmes présents se sont donc orientés vers un contrôle d'identité systématique des promeneurs qui souhaitaient passer par le jardin des Cordeliers (lieu du Café des Libertés)
et d'aller jusqu'à contrôler les papiers d'identité des chiens présents au rassemblement !
Un "bureau des contestations" a été installé au Café des Libertés pour informer les citoyens de leurs droits face aux infractions qui leur sont reprochées,
et sur le fondement inconstitutionnel des décrets qui définissent ces infractions.
L'équipe du bureau des contestations fournissait des lettres-type de contestation et renseignait les participants sur les divers aspects juridiques en lien avec
ces PV de non-port du masque et ces PV de rassemblement illégal.
Voir notre article sur l'illégalité des arrêtés préféctoraux de port du masque
Pour cette 11ème édition, les participants se sont rejoints dans le Jardin Public à côté de la place Martial Sicard, au plus près du marché.
Comme à l’habitude, les tables et chaises ont été déployées et les personnes présentes ont pu pique-niquer avec les plats à emporter des différents restaurateurs du coin. Dans l’herbe, des enfants dessinaient ou jonglaient et les musiciens ont animé jusqu’à 15h ce rendez-vous, à la flûte, à la guitare, à l’accordéon, au beatbox, et même a cappella.
Les gendarmes toujours en nombre ont littéralement encerclé le jardin, et sont rentrés à deux reprises pour contrôler ceux qui ne portaient pas de masque sans boire, manger ou fumer.
Dans le même temps se déroulait un goûter d’anniversaire pour l’un des enfants présents.
Pour le reste, les photos de Juan Conca parlent d’elles-mêmes : Album photo
Pour cette 10ème semaine, une demande en préfecture avait été déposée pour déclarer la manifestation.
Faute au confinement ou au non-respect des gestes barrières lors de la précédente, elle a été refusée.
Le café des libertés s’est pourtant bien tenu ce lundi 5 avril, avec des participants déguisés pour un carnaval en musique avec chasse aux œufs et atelier cirque pour les enfants, et les plus grands.
Après avoir commencé place St Michel, la joyeuse troupe s’est déplacée jusqu’aux jardins du couvent des Cordeliers.
C’était lundi et on était dehors, les abeilles, les oiseaux et les fleurs aussi. Le Soleil criait si fort que tout le monde était ravi.
Ce café des Libertés fut le plus beau jour de ma vie. On avait sorti nos plus belles armures, et c’était un peu le paradis, le carnaval des fous, un beau cortège à faire sauter les rois de pacotille.
Il y avait les bons génies : Pierre Barnerias et sa team, a l’affût du moindre angle de vue, effervescents comme des libellules en chaleur, Jonathan de « Vécu », Grand bourlingueur de son pas tranquille , glaneur d’authenticités, de tranches de vie... il y avait aussi Merlin le lapin blanc, les jongleurs et lessaltimbanques, il y avait Philippe Guillemant, son œil extra-terrestre posé sur nous... Il y a eu la chasse aux œufs, l’école de cirque, les enfants terribles, les chansons magnifiques de Lola, les reprises des autres, Accordéon guitare contrebasse, Percu, il y avait les parties improvisées de foot dans l’herbe, les gendarmes dans le bleu finissant, papillotants et indéfinissables, filmant derrière le grillage du parc nos ébats improbables.
Voilà c’était annoncé saignant et ce fut joyeux, notre confiance crée le futur, un nouveau potentiel, de nouveaux hasards voluptueux... C’était lundi et on était dehors, les abeilles, les oiseaux et les fleurs aussi.
Le Soleil criait si fort que tout le monde était ravi.
Ce café des Libertés fut le plus beau jour de ma vie.
Le 23 mars 2021, au lendemain du 8ème Café des libertés, une délégation de trois personnes participant à ces rassemblements ont rencontré Madame la sous-préfète du département accompagnée du Directeur du cabinet de la préfète et du Chef du renseignement territorial. Cette entrevue faisait suite à un entretien avec le maire de Forcalquier, David Géhant, la semaine précédente, avec une délégation de quatre autres personnes.
Dans ces rencontres, les personnes du Café des libertés, ont présenté certaines demandes, à savoir :
La révolution pacifiste ça coûte un bras. Nous ne le savions pas. Nous le découvrons. Mais nous le savons aussi tous, tout travail mérite salaire.
Les frais d'avocats engagés se montent aujourd'hui à 3'700 Euros, auxquels nous allons ajouter 6'000 Euros sous peu; Total = 9'700 Euros.
Explications sur ces frais d'avocats: